A propos de Marcel Polar
Plongez dans l’univers sombre et captivant de Marcel Polar, où chaque page révèle les secrets les mieux gardés des bas-fonds marseillais. Découvrez ses romans, ses actualités et les coulisses de ses enquêtes sur ce site officiel, véritable repaire numérique de l’auteur du célèbre commissaire Ventura.

Mon histoire
Pendant quinze ans dans la presse marseillaise, Marcel Polar a arpenté les scènes de crime les plus sordides, des règlements de comptes sanglants de la French Connection aux disparitions mystérieuses dans les quartiers nord. Il a côtoyé les victimes, interrogé les bourreaux, et découvert combien la frontière entre le bien et le mal peut être ténue dans une ville où l’argent sale coule à flots. Les nuits blanches passées à démêler les fils d’affaires de corruption, les témoins qui se rétractent par peur, les vérités étouffées par les puissants – tout cela a nourri en lui une fascination morbide pour les mécanismes du crime. Épuisé par tant de noirceur réelle, il a fini par troquer son carnet de journaliste contre la liberté de la fiction, où il peut enfin donner un sens à l’absurdité de la violence qu’il a tant observée. Dans ses romans, les coupables paient toujours, contrairement à la réalité qu’il a trop longtemps côtoyée.
L’écriture
Depuis sa reconversion, Marcel Polar a trouvé dans l’écriture une catharsis salvatrice, transformant ses souvenirs douloureux en intrigues captivantes où la justice finit toujours par triompher. Installé dans un petit appartement surplombant le Vieux-Port, il écrit chaque matin face à la mer, laissant les bruits familiers de Marseille guider sa plume. Ses lecteurs lui écrivent du monde entier, fascinés par l’authenticité de ses descriptions et la psychologie complexe de ses personnages, notamment son commissaire Ventura qui porte en lui une part de l’âme meurtrie de son créateur. Cette nouvelle vie lui offre enfin la paix qu’il n’avait jamais trouvée dans les salles de rédaction, même si les fantômes de ses enquêtes passées continuent de hanter ses nuits et d’alimenter ses romans.
